L’intelligence artificielle (IA) transforme rapidement le paysage numérique, et le secteur culturel n’y échappe pas. Pour les artistes, les gestionnaires et les organismes culturels, elle représente à la fois une source d’innovation et un enjeu éthique.

L’IA peut être utilisée pour automatiser certaines tâches, générer du contenu, analyser des données ou même créer des œuvres. Mais elle soulève aussi des questions sur la propriété intellectuelle, la place de l’humain dans la création, et l’impact sur les pratiques artistiques locales.

Voici quelques bonnes pratiques pour intégrer l’IA dans votre démarche culturelle :

Commencez par comprendre les outils disponibles.
L’IA ne se limite pas aux robots ou aux algorithmes complexes. Des plateformes comme Canva, ChatGPT, DALL·E ou Runway ML offrent des fonctionnalités accessibles pour :

  • Générer des visuels à partir de mots-clés
  • Rédiger des textes ou des descriptions d’œuvres
  • Traduire ou reformuler du contenu
  • Créer des canevas de projets ou des outils de planification

Utilisez l’IA comme un assistant, pas comme un remplaçant.
L’IA peut vous aider à gagner du temps, à structurer vos idées ou à explorer de nouvelles pistes créatives. Mais elle ne remplace pas votre sensibilité artistique, votre voix unique ni votre connaissance du territoire nord-côtier.

Soyez attentif·ve aux enjeux éthiques.
Avant d’utiliser une image générée par IA ou un texte automatisé, posez-vous les bonnes questions :

  • Est-ce que ce contenu respecte les droits d’auteur ?
  • Est-ce que je suis transparent·e sur son origine ?
  • Est-ce que cela sert ou affaiblit ma démarche artistique ?

Formez votre équipe et vos collaborateur·trice·s.
Comme pour la cybersécurité, il est essentiel que les membres de votre organisation comprennent les bases de l’IA, ses limites et ses usages responsables. Une formation de base peut suffire à éviter les erreurs ou les malentendus.

Pour vous aider :